A) Lacune actuelle en matière de biosécurité — Exposition aux agents pathogènes aéroportés
Les chevaux de course inhalent environ 100 000 litres d’air par jour (pour un cheval de 500 kg).
Ce flux d’air transporte régulièrement des agents pathogènes respiratoires, des allergènes présents dans la poussière, des spores fongiques, des endotoxines, de l’ammoniac et des particules organiques, autant de facteurs contribuant à :
- Inflammation des voies respiratoires inférieures
- Toux et écoulement nasal
- Baisse des performances et ralentissement de la récupération
- Exposition croisée lors des déplacement
L’hiver aggrave les risques
Un suivi indépendant au Royaume-Uni et dans l’UE montre que la qualité de l’air intérieur des écuries peut se détériorer jusqu’à cinq fois en hiver, en raison de :
- Horaires d’écurie plus longs et ventilation réduite
- Humidité plus élevée → meilleure survie des agents pathogènes
- Présence de poussières fines et de particules
- Persistance virale accrue dans les environnements frais et peu exposés aux UV
Résultat : un risque respiratoire nettement plus élevé pendant la préparation et le transport des chevaux lors des ventes hivernales.
B) Désinfectants ≠ Protection de l'espace aérien
L'hygiène conventionnelle (Ammoniums Quaternaires AQt, peroxyde d'hydrogène, mélanges à base d'argent, détergents) assure une désinfection de surface à court terme uniquement ; elle ne protège pas l'espace aérien où réside le principal risque respiratoire chez les chevaux.
Limites des désinfectants conventionnels :
- Action limitée aux surfaces ; inopérants dans l'air
- Inactivation rapide par la poussière et les matières organiques
- Absence de fixation des pathogènes/allergènes ou des Composés Organiques Volatils odorants présents dans l'air
- Possibilité de laisser des résidus dans les élevages d'animaux vivants
Durée d'action :
- Les AQt ne sont actifs de manière fiable que lorsqu'ils sont humides (généralement quelques heures) et leur efficacité diminue rapidement en présence de matières organiques.
- Le peroxyde d'hydrogène (y compris les mélanges stabilisés à l'argent) reste actif pendant ≤ 1 à 2 heures, souvent moins aux dilutions habituelles.
- Contexte réglementaire : en vertu du règlement (UE) n° 528/2012 relatif aux dispositifs médicaux (BPR 528/2012), l’efficacité est reconnue en conditions de contact humide ; les allégations relatives à l’efficacité résiduelle en film sec ne sont pas acceptées.
Les recommandations du DEFRA (ministère de l’Agriculture en GB) mettent en garde contre le recours persistant aux produits à base de AQt, en raison des résidus qu'ils laissent dans les environnements où vivent des animaux.
Une étude a rapporté les résultats d'exposition chez les espèces sentinelles (pertinence des résidus) : Li, Lee et Kannan (2024) ont constaté :
- Présence de AQt dans la poussière et l'air intérieur
- Absorption systémique chez les animaux de compagnie (urine/fèces)
- Détection antérieure dans le plasma et le lait maternel humains
- Associations signalées avec des problèmes respiratoires, des dermatites, des dérèglements immunitaires, une toxicité pour la reproduction et des perturbations du métabolisme lipidique
Ces résultats soulignent l'importance de minimiser les films de résidus cationiques et d'adopter un contrôle de l'air sans résidus.
En résumé :
Les désinfectants de surface sont utiles, mais seulement de façon temporaire et uniquement sur les surfaces. Ils ne protègent pas l'air ambiant.
C) Biofresh — La couche manquante
Biofresh utilise la chimie supramoléculaire des cucurbiturils (plateforme de l'Université de Birmingham) avec des microparticules d'argent pour fixer et neutraliser les virus, les allergènes de poussière, les spores fongiques, les COV liés à l'ammoniac et les odeurs présents dans l'air.
Principaux avantages :
- Agit dans l'air et sur les surfaces ; continue d'agir après séchage.
- Efficace dans des conditions normales d'humidité et de température stables.
- Non oxydant, non corrosif, laisse peu de résidus ; sans danger dans les écuries occupées (pas d'EPI).
- Complémentaire au nettoyage existant (ne le remplace pas).
Protocole (en cas d'utilisation concomitante de AQt) :
Appliquer le AQt → laisser sécher/ventiler complètement (rincer si possible) → appliquer Biofresh.
Ne pas appliquer simultanément des films de AQt frais, car cela peut neutraliser l'encapsulation de Biofresh avant qu'il ne commence à agir.
Pourquoi agir en hiver est opportun
La qualité de l'air, même stable, peut chuter jusqu'à cinq fois en hiver. L'ajout d'une couche de biosécurité dans l'espace aérien dès maintenant permet :
- d'atténuer l'augmentation de la charge en particules en suspension (poussières, spores, virus)
- de préserver les chevaux de grande valeur pendant la période de pointe des ventes
- de réduire l'irritation causée par la poussière et l'ammoniac retenus
Zones de déploiement prioritaires : Boxes d’établissements de vente ou d’hippodrome • Écuries à rotation rapide/de passage • Écuries d'arrivée/de quarantaine • Box de transport •Cliniques vétérinaires.
Résumé
Les désinfectants conventionnels protègent uniquement les surfaces et pour une courte durée.
Biofresh ajoute la couche de protection de l'air manquante, ce qui devient crucial pendant l'hiver (du 4e trimestre à la fin du 1er trimestre) et s'inscrit dans les objectifs de réduction des résidus et d'utilisation plus sûre.
Références
- EU BPR 528/2012 — wet-contact efficacy basis; dry-film residual claims not accepted.
- DEFRA — cautions on persistent QAC residues in live-animal settings.
- University of Birmingham (2022) — cucurbituril platform, >99.9% viral neutralisation (lab).
- Li Z-M, Lee C, Kannan K. Sci Total Environ. PMCID: PMC10932922 — QACs in indoor dust/air; systemic uptake in pets; prior detection in human plasma/breast milk; associated health concerns.


