Page 2 - Equi-infos
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Dr Bernard Stoffel, ©2004
Les chevaux ont évolué, comme toutes les espèces animales, dans des zones du monde qui leur permettent en même temps d’échapper à leurs prédateurs et de trouver l’alimentation qui satisfasse leurs besoins nutritionnels.
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Leur système digestif est conçu en fonction du biotope et du mode de vie de l’espèce : les chevaux sauvages se déplacent continuellement sur de vastes espaces, ils sont toujours en mouvement, l’essentiel de leur alimentation se compose d’herbes et de fourrages riches en cellulose et pauvres en aliments énergétiques, leur plus sûr moyen de défense est la fuite et ils sont toujours prêts à interrompre leur repas pour échapper à un prédateur. Tout au long de l’Evolution, leur anatomie a acquis des caractéristiques que nos différentes races de chevaux domestiques ont conservées.
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Les grands herbivores ruminants possèdent quatre estomacs différents : les éléments nutritifs et énergétiques sont essentiellement fournis par la digestion microbienne
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Dr Bernard Stoffel, ©2004
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La rhinopneumonie équine est une maladie
- Infectieuse : elle est due à l’action pathogène d’un virus appartenant à la famille des Herpèsvirus ;
- Contagieuse : ces virus se transmettent facilement, non seulement par les malades ou leurs secrétions, mais aussi par des chevaux qui en sont porteurs sans développer de symptômes importants, et qui deviennent contagieux si ils sont soumis à un stress ;
- Polymorphe : les Herpès peuvent provoquer des troubles respiratoires, plus ou moins sévères, mais aussi être responsables d’avortements, de mortalité des nouveaux-nés, ou encore de troubles nerveux plus ou moins intenses…..
Les Herpès sont très répandus dans la population équine. Comme les Herpèsvirus spécifiques des autres espèces, ils ne provoquent cependant des symptômes que chez des organismes soumis au stress, affaiblis par d’autres maladies, ou chez les sujets jeunes dont l’immunité n’est pas suffisante. Ceci dit, il ne faut pas non plus voir l’Herpèsvirus
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Dr Bernard Stoffel, ©2004 : Evolution de l’alimentation équine
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Les chevaux ont évolué, comme toutes les espèces animales, dans des zones du monde qui leurs permettent en même temps d’échapper à leurs prédateurs et de trouver l’alimentation qui satisfasse leurs besoins nutritionnels.
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Initialement, le système digestif du cheval est conçu pour élaborer et absorber des éléments nutritifs, à partir d’apports riches en cellulose et pauvres en aliments énergétiques. Dans l’environnement naturel de l’espèce (Asie mineure, steppes du Sud de la Russie et de la Mongolie) qui est le berceau de l’espèce, les herbages et pâturages clairsemés assurent des apports alimentaires quotidiens assez faibles.
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Compte tenu de la quantité et de la diversité des aliments nécessaires pour en extraire les nutriments indispensables à sa survie, le cheval a été doté d’un tractus digestif unique.
Sa longue mâchoire puissante peut pulvériser des écorces, graines et autres éléments végétaux fibreux : c’est
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Dr Bernard Stoffel, ©2005
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Expression relativement courante dans le monde équestre, le « coup de sang » peut revêtir plusieurs significations.
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Ainsi, le dictionnaire nous apprend : « Coup de sang (prendre le), coup de sang (prendre un) ; coup de sang (donner un) : s'énerver, se mettre en colère ; mettre en colère ». Il s’agit ici d’une forme figurée qui s’applique certainement plus souvent aux humains qu’aux équidés….
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En ce qui concerne les chevaux de compétition, cette expression désigne un ensemble de symptômes liés à un trouble musculaire souvent aigu : raideurs musculaires et douleurs d’apparition soudaine, sudation, oedèmes des membres, muqueuses conjonctivales congestionnées,….
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On trouve parfois le cheval dans cet état au box, mais la crise peut apparaître pendant l’effort, ou même après l’exercice ou la compétition.
Les symptômes peuvent être plus ou moins sévères. Selon leur sévérité et leurs conditions d’apparition, le vétérinaire pourra employer les termes
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RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES : Les bases de l'entraînement reposent sur la connaissance des sources de l'énergie musculaire.
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Le muscle est constitué par un ensemble de fibres musculaires, délimitées et orientées par du tissu conjonctif. Chaque fibre musculaire est constituée d'unités répétitives microscopiques. L'unité répétitive, le sarcomère, mesure environ 20µ de long. Il est constitué principalement de myofilaments de myosine, d'actine, de tropomyosine et de troponine. Ce sont des protéines contractiles dont la fonction est contrôlée par le système nerveux, par l'intermédiaire de médiateurs .neurochimiques d'ions Ca et Mg. Ces protéines contractiles, pendant leur travail, trouvent leur énergie dans l'ATP, qu'elles dégradent en ADP, par action enzymatique. (DE GRIALAMI et al., 1980).
Pendant la contraction musculaire, 1'ATP doit être reconstitué.
Il est reconstitué, soit par action du phosphate sur l'ADP, soit à partir de la phosphocréatine selon la réaction phosphocréatine
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Vu de l'extérieur, le pied est composé de trois parties principales : la couronne, zone intermédiaire entre le paturon et le sabot; le sabot, qui contient et protège les parties sensibles qui terminent les membres et la surface solaire en contact avec le sol.
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Structures ostéo-articulaires
Les structures osseuses sont la troisième phalange, ou os du pied, articulé avec la seconde phalange ou os de la couronne et l'os naviculaire ainsi nommé en raison de sa forme rappelant une nacelle[]. Les deux cartilages latéraux prolongent vers l'arrière la troisième phalange.
Le tendon de l'extenseur du doigt est inséré sur la face antérieure de l'os du pied, il participe à l'extension du pied.
Le ligament suspenseur du boulet englobe les os sésamoïdes proximaux et s'unit avec le tendon de l'extenseur. Ce ligament participe à la stabilité du pied lors de l'extension forcée.
L'appareil fléchisseur est principalement composé de deux muscles, dont seule la partie tendineuse apparaît au niveau
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Dangers de la consanguinité et nécessité de préservation des lignées mâles en race pur-sang.
Ce sujet a été présenté lors de la récente assemblée générale de la EFTBA (European Federation of Thoroughbreds breeders Associations) : la Fédération Européenne des associations d’éleveurs de Pur-sang anglais.
La consanguinité -préoccupation de nombreux éleveurs- est la proportion des gènes portés par les chromosomes héritée à l'identique des deux parents.Â
Situation de la consanguinité dans la race de Pur-sang La race du pur-sang anglais a une faible diversité génétique par rapport à la plupart des autres races de chevaux, vu les faibles effectifs de sa population et une tendance à l'augmentation de la consanguinité en élevage. Cette tendance dans la population mondiale de pur-sang a été signalée au cours des dernières décennies, et il est peu probable qu'elle s'arrête en raison des pratiques d'élevage actuelles.
97% des pedigrees des chevaux inclus dans une étude récente comportent l’ancêtre